Place à l’art et aux artistes !

Une culture de plus en plus libérale

Depuis la création du Ministère de la Culture par André Malraux jusqu’à nos jours en passant par l’époque Jack Lang qui lui a accordé une plus grande importance, l’art est compétemment dissous dans la culture qui recoupe d’ailleurs à peu près tout ce qu’on veut puisque l’on dit Culture et communication. La télévision en fait partie. C’est tout dire !

Récemment Roland Donnedieu de Vabres souhaitait que le Ministère de la Culture soutienne le jeu vidéo français : c’est sans doute déjà fait ! La plupart des candidats assimilent la culture aux nouvelles technologies : C’est facile, c’est pas cher ( pour les gouvernements ) et ça peut rapporter gros ( à l’économie de marché) ! La suppression pure et simple du Ministère de la Culture ou la redéfinition de ses missions vers un désengagement de l’état au bénéfice du privé est sérieusement envisagée par plusieurs candidats.Toutes les visions réductrices simplistes sur la culture servent à masquer qu’elle est presque exclusivement orientée vers le libéralisme. Sauf changement de projet politique cette tendance va aller en s’accentuant.

La présidence du Conseil d’Administration du Palais de Tokyo par le PDG de Publicis montre à peu près vers quoi tend la culture. Les motivations de ce monsieur n’ont sans doit pas grand rapport avec l’art


Les artistes sont les oubliés de la Culture

La dissolution de l’art dans la culture puis de la culture dans l’économie de marché tient au fait que depuis longtemps les artistes ont cessé de se faire entendre. Précarisés, inféodés aux institutions dans l’espoir de survivre, les artistes se sont laissés dépossédés de leur initiative créatrice. Ils parviennent ml à faire respecter leur dignité d’artiste bafouée par la précarité et le traitement social des minima sociaux (notamment pour les catégories d’artistes comme les plasticiens qui ne correspondent pas aux critères de l’intermittence.

S’il y a beaucoup à dire et à écrire sur la culture ( en général), je préfère me concentrer sur l’art ( plus précisément sur les arts plastiques) et plus particulièrement les conséquences des différentes politiques culturelles successives sur les artistes. Il y a déjà quelques années j’ai travaillé certaines propositions avec un syndicat puis avec un collectif de plasticiens. Je ne sais si ces propositions sont à reprendre telles quel aujourd’hui car d’autres problèmes sont intervenus depuis : la situation s’est bien dégradée et libéralisée à outrance. En tous cas, j’aimerais en débattre et voir ce qu’il est possible de proposer pour améliorer la situation sociale des artistes.



Pour me présenter, je suis peintre et auteure de théâtre précaire.

bonjour Tina,

pourrais tu poster ton article sur unisavecbove.org ?

c'est essentiel de faire remonter ce sujet à l'interrieur de la campagne sur le site de l'appel des électrons libres.

http://www.unisavecbove.org/spip.php?article1

si tu n'est pas encore inscrite sur le site il faut cliquer sur l'onglet "publier"
puis s'inscrire et clique sur "écrire un nouvel article".

c'est indispensable que les artistes soient présent.

Nathalie

Bonjour Nathalie

J'aime bien ce forum des Electrons Libres. J'y viens depuis plus d'un mois et je le trouve sympa. Il est plus facile de se répérer sur ce site que sur "Unis avec Bové" depuis qu'il y a des thèmes proposés.
Pour ce qui est de publier ce texte sur "Unis avec Bové," je le ferai quand le texte que j'a co-écrit avec Georges Koutsandréou" Manifeste pour un autre approche des arts plastiques" ( voir ce sujet sur ce forum) que Georges a proposé le 7 février sur " Unis avec Bové"sera effectivement publié.
A partir de là seulement, nous pourrons parler de la conditions de l'artiste plasticien . De toutes façons, je n'ai pas le monopole de ce sujet et je pense que bien d'autres plasticiens ont des choses à dire et proposer . Le tout est que ce soit vraiment possible, ce qui suppose de sortir des partis-pris esthétiques (pour ne pas dire idéologiques ) . Chaque fois que j'ai pu m'associer avec des artistes sur des questions de statut social, nous n'avons jamais fait intervenir les questions esthétiques qui divisent....

Martina

bonjour Tina,

vous donnez trop de pouvoir à cette république géniale.

les artistes depuis des années sont organisés en rèseaux et ont des tas de chose à dire avec leurs expériences.

j'ai mis un pavé dans la marre pour que les arts plastiques soient au rdv de cette campagne. Le cadre de la république géniale peut et doit être dépassé. l'existance d'une chose n'exclue pas l'existance d'une autre.
je m'y suis prise de cette manière, à vous d'imposer la votre. je ne peux pas le faire à votre place.

j'ai fait une brêche, j'ai lu mon appel à Aubagne avec sur la tête le même chapeau que Robert Filliou. je suis plasticienne et c'est avec ma sensibilité que j'ai agit. c'est à prendre comme une performance artistique et pas comme un dictact esthétique. pour moi Robert Filliou et son principe d'équivalence RESTE D'ACTUALITE.

je ne prétend pas représenter les artistes. Je m'adressais surtout à ceux pour qui, il est inimaginable qu'il y ai de simples dessins dans une campagne électorale. Je vous l'ai dit, et vous le redit : les musiciens sont présents dans ce moment politique, et je revendique ce même espace de campagne pour les arts plastiques. Il ne s’agit pas de remettre en question la part de résistance qui existe dans toutes les disciplines artistiques, il s’agit d'ouvrir et pour la 1ère fois dans un instant de campagne présidentielle, une fenêtre de visibilité pour les artistes plasticiens, toujours écartés de toutes décisions, toujours ignorés.

Nous sommes habitués à voir la musique accompagner des moments politiques. ça ne choque personne. Je pose la même chose pour les arts plastiques. Ce n'est pas habituel. Et j'assume complètement mon initiative.


c'est une initiative personnelle, toutes les autres initiatives sont les bienvenue et même souhaitées, souhaitable..etc...à vous de voir.
Les musiciens qui jouent leur musiques ne sont pas tous du même genre. c'est pareille pour les arts plastiques.

bien à vous

Nathalie.

ps : votre article à été publié, avec ma réponse en commentaire.